L’espérance de vie augmente régulièrement depuis ces dernières décennies, le nombre de personnes dépendantes est d’environ 1 million de personnes en France et devrait croitre au rythme du vieillissement de notre population.
Le risque de dépendance fait intervenir des facteurs démographiques, sociaux et économiques. La dépendance est définie en France par le fait d’appartenir aux catégories 1 à 4 de la grille Aggir.
Aujourd’hui, être dépendant, malgré les aides comme l’Allocation Personnalisé d’Autonomieou le prochaine loi « Adaptation de la société au vieillissement » a un coût pour la personne âgée que l’on appelle reste à charge:
- il est d’autant plus important que la personne a des revenus élevés qui augmentent son taux de participation
- les frais les plus lourds sont liés à l’hébergement en EHPAD (aux alentours de 45-50 euros/jour dans les Vosges)
- la moitié des retraité touche moins de 1000 euros par mois.
Dès lors il apparaît légitime de prendre, avant que ne survienne la dépendance, une assurance couvrant tout ou partie des frais engendrés par celle-ci, d’autant qu’elle survient à une période de moindres revenus (la retraite, les éventuelles réserves financières déjà bien entamées…).
On distingue:
- les assurances dépendance individuelles réservées à une personne qui signe un contrat avec un assureur et qui regroupent:
- les contrats de prévoyance, dans ce cas:
- si la dépendance survient, la personne perçoit soit une rente mensuelle, soit un capital accompagné de services d’assistance
- si la dépendance ne survient pas, il y a eu cotisation « à fonds perdus »
- les contrats d’assurance vie dont l’objet est un capital versé lors du décès, toutefois, selon le contrat, une partie du capital peut être versé sous forme de rente ou de capital en cas de dépendance
- les assurances collectives réservées aux salariés ou aux adhérents d’une branche professionnelle et qui regroupent:
- la rente viagère
- l’acquisition de points dépendance
Les assurances collectives sont souvent avantageuses car :
- les cotisations sont moins élevées car prises plus tôt
- les cotisations sont réduites car mutualisées
- l’employeur participe (souvent à hauteur de 50%) à cet effort de prévoyance
- sans délais de carence ni de délais de franchise
- elles offrent la possibilité de couvrir le conjoint
Hormis les contrats d’assurance vie, tous les contrats dépendance sont à fond perdus si la dépendance, selon les termes du contrat, ne survient pas.